Résultat de l’enquête 2007 réalisée par UNIFAF dans la branche sanitaire, sociale et médico-sociale à but non lucratif ( 12/01/2008)

La branche associative comptait 560 000 emplois fin 2006. Le domaine médical et de soins rassemblait 35% des effectifs avec un nombre de 46 500 aides soignants (plus de 33% dans les maisons de retraite, 20% dans les structures pour personnes handicapées) et 43 300 infirmiers. Le recrutement annuel de 2800 aides soignants est programmée. Il devrait y avoir plus de stagiaires dans les EHPAD, des passerelles devraient se renforcer entre les formations de niveau V ( aide-soignant, AMP, auxiliaire de vie sociale) pour la pris en charge à domicile et en établissement pour personnes agées. Le domaine éducatif et de l’insertion représentait 34% des effectifs avec une majorité d’éducateurs spécialisés (43 600) d’aides médico-psychologiques (31 700) et de moniteurs éducateurs (23 700). La part des ES tend à diminuer au profit des ME et AMP. Les profils recherchés de recrutement des ES sont de plus en plus diversifiés : Il est de plus en plus demandé aux professionnels en poste d’acquérir une expertise des publics accueillis, de développer des logiques de projets et de partenariats. Les ME sont en progression de plus de 80% depuis 2000. Plus de 2000 nouveaux ME devront être formés chaque année pour répondre aux besoins. UNIFAF s’interroge sur l’avenir de la formation de ME. « Faut-il imaginer une différenciation plus grande, ou considérer le diplôme d’Etat de ME comme un simple tremplin vers celui d’ES ? Et quelle place leur donner entre l’AMP et l’ES ? » Les personnels administratifs, techniques et d’encadrement réprésentaient 30% des effectifs (169 000) avec 13 000 cadres dirigeants. 600 nouveaux directeurs devront être recrutés chaque année alors que la branche en formait 180 par an en 2006. Pour UNIFAF et face à l’énormité des besoins des choix devront être faits entre la formation qualifiante classique, le soutein à l’apprentissage ou le développement de la VAE. Actuellement UNIFAF consacre 40% de sa part contributive aux diplômes. Il s’agit pour elle d’une question d’équilibre sur la nature de la formation, qui doit d’abord être un accompagnement à l’adaptation au poste de travail et à l’évolution dans l’emploi et pas seulement une fonction diplômante pour occuper un emploi.